Compte-rendu: Liverpool – Leicester, 05.10.2019

Voilà une semaine que je pense à ce fameux retour à ma (notre) ville favorite. Une programmation classique est choisi pour l’infatigable duo des Bühler: départ vendredi après-midi, match samedi, retour dimanche. A mon habitude je courbe donc les cours de vendredi après-midi afin de ne pas arriver en retard pour l’embarquement. Cette fois pas besoin de signer de feuille d’absence car à l’université, que tu sois là ou pas, tout le monde s’en moque. On arrive donc à l’aéroport (bien trop tôt une nouvelle fois, merci Papa). Une chambre d’étudiant miteuse (cette fois c’est de ma faute, c’est pour que ça rentre dans mon budget) nous attend à Liverpool, non loin de Liverpool Central. Moins on se trouve dans cette piaule, mieux on se porte donc on s’en va donc manger une morce à un fast-food du coin puis une fois la panse bien remplie, les infatigables Bühler s’enfilent à Concert Sq, là où se trouve les bars McCooley’s, Modo, Soho, Einstein et bien d’autres encore. (Pour ceux qui ne connaissent pas et qui veulent aller boire une pinte ou faire la fête un soir: remember that names!). Après une demi-tournée des bars (« demi » car âge de Papa oblige) on rentre donc pioncer dans notre fameuse chambre.

Samedi 5. Matchday. Les adversaires du jour Leicester sont en grande forme ce début de saison et côtoient les hauts du classement. En même temps les performances de Manure, Chelsea et ses confrères londoniens Arsenal et Spurs laissent quelques places libre dans le haut du tableau. Bref, on arrive largement en avance (comme souvent avec Papa) à Anfield. A peine le temps de regarder notre plaque et celle des Swissliverbird que mon estomac se met à crier qu’il souhaite être rempli. Un fish&chips plus tard on se dirige dans un bar non loin du stade. Un mec a une guitare et un micro, ça chante, ça saute, ça applaudit, rien de tel pour se chauffer gentillement les cordes vocales en vue de cette belle rencontre. Une heure avant le coup d’envoi, les quelques SL présent se regroupent vers la statue Bill Shankly afin de remettre à chacun son billet pour le paradis (je parle bien-entendu du billet pour le match de cet aprem). Une belle rencontre, tout le monde est beau et excité (normal vous allez me dire qui tirerai la gueule avant d’aller voir un match à Anfield). On monte dans le Kop, on suit d’un œil l’échauffement, on entonne le fameux YNWA (avec les frissons qui vont avec, toujours) et c’est parti. C’est parti pour 90 minutes de folie, 90 minutes qui vont passer si vite mais qui seront si belles, comme toujours.

40e minutes, Milner lance en profondeur Sadio Mess… euh Mané pardon, Evans se loupe complètement (comme quoi même si tu quittes Manure tu restes toujours nul) et le n°10 des Reds fini calmement d’un somptueux plat du pied. Le Kop jubile ça fait 1-0 pour les hôtes. En deuxième mi-temps RAS, quelques occasions par-ci par-là mais rien d’exceptionnel et on s’approche donc gentillement de la fin du match. Alors que j’étais en train de penser comment j’allais me la péter vers mes potes une fois en Suisse, le
jeune prometteur anglais Maddison égalise in front of the Kop et brise mes rêves et tous les films que je me faisais depuis 5 minutes. Pour ceux qui connaissent pas Maddison, il ressemble à Adam Lallana y’a 5 ans, pour ceux qui connaissent toujours pas, tant pis. Ce but crispe un peu le Kop, mais on donne quand même de la voix car on sait bien qu’à Anfield tout peut arriver. Liverpool pousse sans un réel impact. En attendant que Kasper Schmeichel (le gardien pas le fantôme) se décide de dégager, je contemple un peu le 11 des rouges et me demande qui pourrait bien nous sortir de ce pétrin. Au loin à gauche j’aperçois Divock Pelé (renommé comme cela après la campagne européenne de l’année passée), je me dis que la lumière ne peut venir que de lui. Ça n’a pas loupé. 89e le Pelé belge nous régale d’un sombrero magestueux et lance en profondeur (oui il a fait exprès) Sadio Messi (merde quoi, je l’appelle comme je veux. De 1) le danger vient très souvent de lui et de 2) c’est moi qui écrit donc je fais ce que je veux). La passe de Pelé est juste trop longue mais Kasper (cette fois plus fantôme que gardien) et son compère bleu ne s’entendent pas et Sadio récupère le cuir dans les 16, se fait piétiner par l’autre stroumpf: l’arbitre désigne le point de penalty. James nerves of steels Milner s’en charge et le transforme calmement. 95e: 2-1 pour notre équipe favorite, franchement on s’en sort bien une nouvelle fois mais on s’en fou; l’important c’est les 3 points. 8 matchs cette saison, 8 victoires. Ouf, je peux continuer à apprendre mon livret de 3 grâce à Liverpool, merci les gars.
L’éternel duo retourne au centre-ville à fin de manger et de savourer la dernière bière de cet inoubliable nouveau week-end. On se couche tôt dû au retour matinal ce dimanche dans notre belle et petite Suisse.

Fin du week-end, fin du récit. Merci de votre attention et à bientôt (fin octobre) pour l’épisode 2, à condition que les retours soient bons.

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Grég